Notre cairn/La noce
Le journal de bord authentique et non censuré des équipes de création des spectacles du collectif Notre cairn.
lundi 28 juillet 2014
Mulhouse
Salut à toi, lecteur assidu du blog.
Je sais que tu as désespéré de n'avoir pu nous suivre jour après jour et vivre avec nous, en temps réel notre folle tournée... Mais entre l’électricité qui n'est pas toujours là au moment où on en a besoin, Internet que nous captons par intermittence, c'est compliqué de rester à la page. Alors voilà, on rattrape le temps perdu et on profite de Phalsbourg pour se faire un petit récap des journées écoulées.
donc Mulhouse.
Nous jouons dans le cadre
du festival « Scènes de rue », les conditions sont donc
grandioses. Nous mangeons bien, nous sommes hébergés dans le
collège Kennedy sous les arbres et le soleil, et les spectateurs
viennent nombreux, à tel point qu'un ministre du travail passerait
probablement inaperçu parmi eux.
Cette photo est vilaine. Voire très moche.
Mais il fallait la partager avec vous chers lecteurs.
Imaginez notre joie totale et absolue quand nous avons découvert des sacs de nourriture à profusion, sans faire les courses, sans rien préparer et juste comme ca. Pour le gouter.
Nous avons joué vendredi à 19h30, samedi à midi, et à 20h et nous avons tous pu reprendre les forces nécessaires au démontage de ce soir qui s'annonce tout aussi épique que le précédent, direction Xouaxange en Lorraine, où nous jouons lundi à 21h.
Arthur battra-t-il le record mondial
des plus grandes cernes (détenus jusqu'à maintenant par Boris
Eltsine) ? Notre troupeau de tentes Quechua supportera-t-il le
changement de décor ? M Rebsamen se décidera-t-il à venir
nous voir ? Des réponses à toutes ces questions et des
questions à toutes vos réponses dans quelques jours !
Mais en attendant: PHOTO!!!!!
Sous le hall du collège Kennedy. En noir et blanc.
et en couleur.
le bar du festival
Je sais que tu as désespéré de n'avoir pu nous suivre jour après jour et vivre avec nous, en temps réel notre folle tournée... Mais entre l’électricité qui n'est pas toujours là au moment où on en a besoin, Internet que nous captons par intermittence, c'est compliqué de rester à la page. Alors voilà, on rattrape le temps perdu et on profite de Phalsbourg pour se faire un petit récap des journées écoulées.
donc Mulhouse.
Dans la cour du collège Kennedy |
Cette photo est vilaine. Voire très moche.
Mais il fallait la partager avec vous chers lecteurs.
Imaginez notre joie totale et absolue quand nous avons découvert des sacs de nourriture à profusion, sans faire les courses, sans rien préparer et juste comme ca. Pour le gouter.
Nous avons joué vendredi à 19h30, samedi à midi, et à 20h et nous avons tous pu reprendre les forces nécessaires au démontage de ce soir qui s'annonce tout aussi épique que le précédent, direction Xouaxange en Lorraine, où nous jouons lundi à 21h.
Là Hugues est content d'avoir du thé. Alors qu'il n'en boit pas. |
Mais en attendant: PHOTO!!!!!
Sous le hall du collège Kennedy. En noir et blanc.
et en couleur.
photo de groupe |
again |
le bar du festival
Arthur |
Hugues et Stan |
Vassili |
Léon |
Mag Julien et les caravanes |
Camper dans la cour d'un collège c'est quand même assez la classe. Enfin je trouve. |
mercredi 23 juillet 2014
Chers amis bonjour !!!
Heureux habitants d'Alsace, de Lorraine
et d'ailleurs, nous avons l'honneur de vous annoncer que notre
tournée a commencé !!!
Stan, Julien, Isa et Hugues, dans les coulisses. Credits photo: Charles Zévaco. |
Le mardi 15 juillet 2014, le rideau est
tombé, dévoilant notre noce et nos noceurs – nos nofrères
n'ont pas pu venir.
crédit photo Anne Lézervant |
La journée a été sportive :
2 représentations, plus de 100
spectateurs, 35 paires de knacks, 18 litres de bières et 1 litre de
jus de pommes.
Sur cette photo, on croit que Anne concocte un délicieux bœuf bourguignon. Alors qu'en fait non. Elle teint les costumes.
Et sur cette photo on croit que Charles est en vacances au camping de la Bourboule. Et non. En fait il est en plein travail toujours place de l'hôtel de ville à préparer des Knack.
Les apparences sont parfois trompeuses.
Sur cette photo, on croit que Anne concocte un délicieux bœuf bourguignon. Alors qu'en fait non. Elle teint les costumes.
Et sur cette photo on croit que Charles est en vacances au camping de la Bourboule. Et non. En fait il est en plein travail toujours place de l'hôtel de ville à préparer des Knack.
Les apparences sont parfois trompeuses.
En plein rush final, nous n'avons pas vu le temps passer, et voilà qu'à 5 heures de l'après-midi à peine, il était déjà 17h. Il fallait jouer. Ce que nous fîmes. Et tout s'est bien passé, malgré la lourde chaleur, le stress, et les multiples participations sonores des alentours.
![]() |
La ballade de la chasteté Crédit photo Benoit Bretagne |
Tout juste le temps de faire notre
danse de la joie rituelle après une première réussie, il fallait
repartir pour une deuxième encore meilleure. Ce qu'à nouveau nous
fîmes. 21H, une salle pleine, très pleine, mon dieu mon dieu
comment va-t-on les faire rentrer ? Moins de chaleur, moins de
bruits, plus de monde, que demander de plus ? La révision de
l'accord du 22 mars ? Certes, mais M Rebsamen n'avait
malheureusement pas pu se libérer. Néanmoins, ce fut une belle
représentation, quelque chose se mettait en place, les rouages
commençait à cliqueter, la machine était lancée.
![]() |
la danse de la joie crédit photo Anne Lézervant |
Pour la journée du lendemain, voir
ci-dessus en rajoutant quelques degrés, quelques cernes, quelques
élèves du stage de théâtre venues nous voir à 17h, et encore
plus de monde à 21h. Et toujours pas de trace de M Rebsamen.
Après le spectacle, nous attendait le
grand, l'immense, l'abyssal, le troublant, le gargarisant, le
tourneboulant démontage et sa cohorte d'adjectifs.
Frayant notre
passage à travers la horde de nos spectateurs extatiques, nous
attaquâmes courageusement le démontage intégral de toute notre
tente, scènes, gradins, décors, bar, nous avons même failli
démonter quelques spectateurs égarés.
crédit photo Charles Zévaco |
crédit photo Charles Zévaco |
Deux équipes : L'équipe une,
subtilement renommée Equipe Une, et l'équipe deux, moins
subtilement renommée l'équipe toc-toc-toc (en hommage au célèbre
jeu du toc-toc-toc).
Ne riez pas, vous aussi auriez du mal à trouver des noms d'équipe si vous passiez vos nuits à démonter des tentes de 4 tonnes. La première équipe démonte, range, stocke dans les camions, en maudissant l'autre équipe qui a eu le droit d'aller se coucher. Puis le
lendemain matin, la deuxième équipe remonte la tente (en l'occurrence à Mulhouse) en maudissant l'autre équipe qui a le droit de dormir toute la matinée.
Ne riez pas, vous aussi auriez du mal à trouver des noms d'équipe si vous passiez vos nuits à démonter des tentes de 4 tonnes. La première équipe démonte, range, stocke dans les camions, en maudissant l'autre équipe qui a eu le droit d'aller se coucher. Puis le
lendemain matin, la deuxième équipe remonte la tente (en l'occurrence à Mulhouse) en maudissant l'autre équipe qui a le droit de dormir toute la matinée.
crédit photo Charles Zévaco |
Le démontage nous a mené jusqu'à 6h du matin.
A ce moment là, il faut bien le reconnaître, nos peaux de pêches et nos teints de jeunes filles en avaient pris un coup.
crédit photo Charles Zévaco |
![]() |
Schiltigheim avant de partir... crédit photo Anne Lézervant |
vendredi 11 juillet 2014
jeudi 3 juillet 2014
le retour du blog
"Dieu, fais que le regard traverse la croûte, la transperce"
Sur cette photo, Hugues est en train de détrôner le chouchou en titre.
En pleine recherche dramaturgique
Grosse organisation du collectif Notre cairn pour gérer le nombres de repas pris par personne.
Ou la fameuse méthode du "carré barré" pour des comptes justes. Et précis surtout.
Sur ce cliché digne du magasine "détective" on voit Ann et Léon, juste avant de dormir. Ce soir-là, ils sont d'astreintes pour dormir sous la tente. Ils ne savent pas encore que la nuit va être légèrement perturbée par un monsieur légèrement perturbé.
A la demande de Vass, je publie cette photo. Ce sont les premières secondes où il regarde un match de la coupe du monde. Voilà voila.
J-11, il est temps d'y retourner!!!
Ecrits sur la politique et la société
B. Brecht, 1920
oui, le temps passe trop vite ici.
On travaille dur, on avance.
La vie sur la Place de l'hôtel de Ville suit son cours.
Maintenant, c'est comme si on était là depuis toujours, il y des gens qui nous sont familiers, qui passent tout les jours devant la tente, nous saluent...
bon allez, Photo. faut rattraper le temps perdu
![]() | |||||||
Là, c'est la fête de la musique.
On a ouvert le bar et envoyer du son, c'était chic, on a dansé, les gens sont venus. Belle soirée.
La Tente, la Nuit
Barmen de choc, et la bière coule à flots
Sur cette photo, Hugues est en train de détrôner le chouchou en titre.
En pleine recherche dramaturgique
un petit déjeuner heureux |
Ici, on espère tous faire un petit jardin...
En fait, on doit attraper un ballon imaginaire. Du coup ça tire.
Grosse organisation du collectif Notre cairn pour gérer le nombres de repas pris par personne.
Ou la fameuse méthode du "carré barré" pour des comptes justes. Et précis surtout.
Sur ce cliché digne du magasine "détective" on voit Ann et Léon, juste avant de dormir. Ce soir-là, ils sont d'astreintes pour dormir sous la tente. Ils ne savent pas encore que la nuit va être légèrement perturbée par un monsieur légèrement perturbé.
A la demande de Vass, je publie cette photo. Ce sont les premières secondes où il regarde un match de la coupe du monde. Voilà voila.
J-11, il est temps d'y retourner!!!
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